Printemps 2020
A tant rêver de solitude,
j'ai fini par être exaucé.
Déchargé de mes habitudes,
j'ai pourtant le coeur cabossé
Comme ils me manquent ces amis
qu'avant je trouvais trop bruyants.
Mais, depuis cette pandémie,
terne est la vie, eux sont brillants.
Quand la fauvette zinzinule,
qu'il est douloureux de se taire.
Je m'imagine libellule
rejoignant aux cieux mes compères.
Absent est le sel de ma vie,
sensations déjà oubliées.
De vous, danseuses, j'ai envie
de vos courbes et de vos déliés.
De liberté, j'attends le jour,
pour vous enlacer sur la piste.
A jamais, vous êtes l'amour.
Aucune n'échappe à la liste.