Printemps 2020

Publié le par Frank-Ivan Bougard

A tant rêver de solitude,

j'ai fini par être exaucé.

Déchargé de mes habitudes,

j'ai pourtant le coeur cabossé

 

Comme ils me manquent ces amis

qu'avant je trouvais trop bruyants.

Mais, depuis cette pandémie,

terne est la vie, eux sont brillants.

 

Quand la fauvette zinzinule,

qu'il est douloureux de se taire.

Je m'imagine libellule

rejoignant aux cieux mes compères.

 

Absent est le sel de ma vie,

sensations déjà oubliées.

De vous, danseuses, j'ai envie

de vos courbes et de vos déliés.

 

De liberté, j'attends le jour,

pour vous enlacer sur la piste.

A jamais, vous êtes l'amour.

Aucune n'échappe à la liste.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article